D'ici 2050, la demande de combustibles fossiles de l'UE+ devrait fortement diminuer, avec jusqu'à 137 millions de tonnes de biocarburants avancés et à base de déchets potentiellement disponibles et la rationalisation des capacités de raffinage atteignant 10,7 à 11,1 millions de barils par jour. Le marché des carburants durables nécessitera des infrastructures et des politiques robustes pour combler les déficits prévus en carburants électroniques et en hydrogène vert
Alors que la pression pour décarboner le transport routier s'accentue, de nombreux opérateurs sont pris au piège entre les coûts élevés de l'électrification et la hausse des objectifs d'émissions. Découvrez le carburant XTL : une solution de remplacement plus propre qui permet de réduire les émissions dès aujourd'hui, en utilisant votre flotte et vos infrastructures existantes.
L'ED95, un mélange de 95 % de bioéthanol et de 5 % d'additifs, réduit les émissions de CO₂ jusqu'à 95 %, les NOx de 50 % et les particules de 100 % par rapport au diesel. La France est le leader européen en matière de bioéthanol, avec une adoption croissante dans les secteurs du camionnage, de l'agriculture et du transport maritime, soutenant ainsi l'indépendance énergétique et les objectifs climatiques.
Les projets européens convertissent 400 000 tonnes de déchets par an en 240 000 tonnes de méthanol, évitant ainsi 3,4 millions de tonnes de CO₂ sur 10 ans. Des installations en Espagne, au Danemark et en France intègrent la gazéification des déchets, le captage du CO₂ et l'hydrogène vert pour approvisionner le transport maritime en carburants circulaires à faible émission de carbone.
La transition énergétique de l'Europe tire parti des biocarburants de première génération (cultures vivrières), de deuxième génération (résidus agricoles, huiles usagées) et de troisième génération (algues, déchets organiques). Les installations valorisent les déchets tels que le marc de raisin pour le bioéthanol, soutenant ainsi une économie circulaire et une réduction significative des émissions de CO₂ dans le transport.
Le SAF peut réduire les émissions du cycle de vie jusqu'à 80 % et est certifié pour un maximum de 50 % de mélanges, Airbus et Boeing visant une capacité SAF de 100 % d'ici 2030. Les mandats de l'UE exigent 2 % de SAF en 2025, puis 6 % d'ici 2030, ce qui entraîne une transformation industrielle rapide et des investissements dans la production nationale.
Le marché des carburants durables devrait croître à un TCAC de 16,16 %, passant de 291,09 milliards de dollars en 2025 à 1 120,99 milliards de dollars d'ici 2034. Les biocarburants détiennent plus de 50 % des parts de marché, l'hydrogène enregistrant la croissance la plus rapide. Les transports représentent 65 % du chiffre d'affaires, grâce aux mandats de décarbonisation de l'UE et du monde entier.
Le cadre de preuve de conformité ISCC permet aux fournisseurs de carburant et aux utilisateurs en aval de documenter les économies de GES et la durabilité, même après la remise initiale du PoS. Le système comprend des identifiants uniques, un suivi des lots et des pistes d'audit strictes pour éviter le double comptage et garantir la conformité réglementaire.
RED III impose une réduction de 14,5 % des émissions liées au transport ou 29 % des énergies renouvelables d'ici 2030. Euro 7, ETS2 (2027), MARPOL Annexe VI, FuelEU Maritime et RefuelEU Aviation fixent des exigences strictes en matière d'émissions et de mélange SAF, ce qui a un impact sur les stratégies de conformité pour l'aviation, le transport maritime et le transport routier.
Heeding lance officiellement sa plateforme de carburants durables dans le cadre de l'initiative Sud Decarb, un effort régional majeur visant à décarboner les transports dans le sud de la France.